L’organisation Family Planning 2020 (FP2020) a annoncé que l’utilisation du planning familial a progressé dans les pays pauvres, et en particulier en Afrique, au cours des 7 dernières années : « Selon FP2020, 314 millions de femmes et filles, sur un total de 926 millions en âge de procréer dans les 69 pays les plus pauvres au monde[1], utilisent désormais des moyens de contraception modernes, soit une augmentation de 53 millions depuis 2012 ». L’organisation FP2020 qui travaille au développement de la contraception à travers le monde a été fondée « par le gouvernement britannique et la fondation Bill & Melinda Gates » (cf. FP2020 : un programme mondial à haut risque pour généraliser la contraception). Son objectif initial de FP2020 était 120 millions de nouvelles utilisatrices. « Ces moyens de contraception incluent le préservatif, la pilule ou l’implant ». « Le planning familial est considéré par l’ONU comme un objectif de développement durable. »
Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Nairobi, « en amont d’une Conférence internationale sur la population et le développement, conviée notamment par l’ONU, qui doit avoir lieu de mardi à jeudi ». Le Vatican a annoncé qu’il ne participerait pas à la conférence, en raison de « sa promotion de l’avortement ».
[1] Sur les 69 pays concernés 41 se trouvent en Afrique, 21 en Asie et Océanie, 4 en Amérique latine et dans les Caraïbes, 3 au Moyen-Orient.
AFP (11/11/19) – Aleteia, Zelda Caldwell (08/11/2019)