L’Ordre des médecins confirme la radiation de Nicolas Bonnemaison

Publié le 23 Juin, 2016

Le 17 juin, la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a confirmé la radiation de Nicolas Bonnemaison, rejetant son appel d’octobre 2015 (cf. Le docteur Bonnemaison demande la révision de sa révocation de l’Ordre des médecins ).

 

A la suite du « décès » de plusieurs patients hospitalisés dans l’unité où il exerçait à Bayonne, Nicolas Bonnemaison a fait l’objet de poursuites car il était soupçonné de leur avoir « administré des substances ayant entrainé leur mort ». Radié une première fois par la chambre disciplinaire de première instance d’Aquitaine, Nicolas Bonnemaison avait fait appel de cette radiation en janvier 2013. En avril 2014, la chambre disciplinaire nationale avait donc déjà rejeté une première fois son appel, la radiation prenant effet au 1er juillet 2014.

 

« Côté pénal », le cheminement a également été long, jusqu’à ce que l’affaire revienne aux Assises du Maine et Loire en octobre 2015. Il y est condamné à deux ans de prison avec sursis (cf. Le docteur Bonnemaison condamné à deux ans de prison avec sursis ), mais acquitté pour deux décès, ce qui lui permet de faire appel une seconde fois de sa radiation.  

 

Le 17 juin 2016, la chambre a réexaminé l’affaire dans son ensemble et en a conclu que « le docteur Nicolas Bonnemaison ayant, dans deux cas au moins, délibérément et de sa propre et seule initiative provoqué la mort, violant ainsi les dispositions de l’article R4126-38 du code de la santé publique, il y avait lieu de prononcer sa radiation du tableau de l’ordre ».

 

Toutefois, Nicolas Bonnemaison pourrait encore demander « s’il s’y croyait fondé », au terme des trois ans prévu par le code de la santé publique « à être relevé de l’incapacité résultant de cette sanction, dont l’effet a été maintenu au 1er juillet 2014 ».

Hospimedia (24/06/2016)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

« Soignants de soins palliatifs, nous demandons à nos représentants politiques d’en finir avec la séquence fin de vie. Notre travail n’est pas une séquence. »
/ Fin de vie

« Soignants de soins palliatifs, nous demandons à nos représentants politiques d’en finir avec la séquence fin de vie. Notre travail n’est pas une séquence. »

Claire Fourcade, la présidente de la SFAP, appelle à « cesser d’utiliser la fin de vie comme un marqueur politique ...
09_dpni
/ Dépistage prénatal, IVG-IMG

Dépistage prénatal de la trisomie 21 : la Belgique pointée du doigt par l’ONU

Le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU affirme qu’en Belgique, la « perception négative des personnes handicapées » ...
justice
/ PMA-GPA

Royaume-Uni : une mère porteuse obtient un droit de visite

Au Royaume-Uni, une mère porteuse s'est vu accorder par la justice un droit de visite pour son enfant biologique ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres