L’ONU et la ”santé reproductive”

Publié le 4 Oct, 2005

L’ONU a tenu le mois dernier, du 14 au 16 septembre, son dernier sommet mondial. Il fait suite à la Déclaration du Millénaire de l’an 2000, dans laquelle l’ONU s’engageait sur des objectifs cruciaux pour le millénaire à venir, comme établir la paix et la sécurité dans le monde, agir pour le développement des pays, lutter contre la pauvreté, protéger la nature et les populations les plus faibles.

Ce dernier sommet était consacré au développement des pays les plus pauvres. Les associations pro-vie ont tout fait pour empêcher l’universalisation de l’avortement par les associations pro-avortement. Après des négociations corsées, plusieurs références à des ‘droits’ à la santé sexuelle et reproductive ont été retirées du document, mais le terme ‘santé reproductive’ n’a pas été totalement éliminé. Ce terme n’a jamais eu une définition précise au sein de l’ONU. Or cette expression est largement utilisée par les partisans de l’avortement. Le flou sur cette définition a ainsi permis aux ONG pro-avortement et aux agences de l’ONU de promouvoir l’avortement et de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils changent leurs lois.

Le document final plaide pour "l’accès universel à la santé reproductive à l’horizon 2015". La définition de la "santé reproductive" devant être comprise dans le contexte de la "Conférence Internationale sur la Population et le Développement" du Caire. Or celle-ci stipule que la santé reproductive ne crée pas de nouveaux droits internationaux.  L’accès universel à la santé reproductive n’entraîne donc pas automatiquement un droit universel à l’avortement.

Cette interprétation a été confirmée récemment lors d’un débat entre Mark Malloch Brown, conseiller principal du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et Chris Smith, vice-président du Comité des relations internationales au Congrès américain. Celui-ci, par trois fois, lui a demandé si l’avortement faisait partie de la santé reproductive. Brown a fini par admettre que la santé reproductive ne signifiait pas l’avortement. Il est d’une extrême importance qu’un des représentants majeurs de l’ONU ait fait cette déclaration.

Pour en savoir plus, consultez à ce sujet
notre revue de presse du 03 mars 2005 et notre lettre de mars 2005
dans le cadre de la rencontre de l’ONU à New York en mars 2005 "Pékin dix ans après: assurer l’égalité entre les sexes, le développement et la paix".

C-FAM 30/09/05 – Euro-Fam.org 21/09/05 – Lifesite.net 30/09/05

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