Alors que sera examinée aujourd’hui à l’Assemblée Nationale la proposition de loi relative à “l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant”, des députés de l’opposition mettent en garde la majorité.
Bien que finalement aucun élément relatif à la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA) n’y figure (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 4 avril 2014), le député UMP Daniel Fasquelle dépose aujourd’hui une série d’amendements sur ces deux points afin d’“obliger le gouvernement à sortir de l’hypocrisie”. Pour le député, “la majorité dit ne pas vouloir légaliser le recours à la PMA et la GPA pour des couples de même sexe, mais en même temps elle encourage le recours à ces pratiques à l’étranger, ce qui revient au même”. Sa plus grande crainte est que “demain, par l’effet de la circulaire Taubira, illégale pour la Cour de cassation mais qui n’a toujours pas été retirée, et de l’adoption plénière pour les couples de même sexe, des enfants se retrouvent prisonniers pour toujours d’une double filiation à l’égard de deux hommes ou deux femme”.
Plus largement, le député de la Manche et orateur du groupe UMP Philippe Gosselin avertit que “selon la teneur des débats et le sort réservé aux amendements (…) [il] arrêtera définitivement sa position, avec pour seul objectif que l’intérêt supérieur de l’enfant soit respecté.”
Le Figaro 19/05/2014 – Philippe Gosselin, communiqué de presse 19/05/2014