Plusieurs articles sont consacrés à l’intégration des personnes handicapées mentales dans l’entreprise. La Fondation Jérôme Lejeune, organisatrice en mars dernier d’un colloque sur ce sujet rappelle que “la loi oblige les entreprises à s’intéresser de plus près à cette question, mais les préjugés et la méconnaissance du handicap constituent encore des obstacles”. L’Union nationale des personnes handicapées mentales (Unapei) regrette que “la plupart des entreprises préfèrent encore s’acquitter de l’amende ou embaucher des personnes handicapées physiques dont ‘l’intelligence n’est pas altérée”.
Force est de constater que les personnes qui s’insèrent le mieux sont celles qui sont atteintes d’une déficience légère ou moyenne. La Fondation Jérôme Lejeune précise que l’insertion professionnelle réussie relève d’un accompagnement au cas par cas, en fonction du degré de handicap, du désir et des capacités d’adaptation tant de la personne avec une déficience intellectuelle que de l’entreprise.
Il est non seulement important de préparer une personne handicapée mentale à son insertion professionnelle mais la clé de la réussite “est l’accompagnement humain dont bénéficiera le travailleur”, résume l’Unapei.
Dans son rapport annuel publié le 13 mai, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) explique qu’au niveau profession
Valeurs Actuelles 14/05/09 – Libération (Catherine Coroller) 14/05/09 – Famille Chrétienne (Annonciade Fougeron) 16/05/09