Vendredi 28 février, la Commission européenne a officiellement annoncé que l’initiative citoyenne européenne (l’ICE) Un de Nous remplissait les conditions prévues par le “mode d’emploi” de l’ICE, et que par conséquent, elle l’examinerait dans les trois mois.
Un de Nous est la deuxième ICE a avoir été validée par la Commission européenne après l’ICE Right2Water. Mais il faut noter que l’ICE Un de Nous est la première à regrouper autant “d’Etats membres où le seuil minimum de soutien a été atteint“, 18 au total sur 7 requis par la procédure (Allemagne, Autriche, Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, et Slovaquie), et à avoir obtenu autant de “déclarations de soutien validées“, soit 1 721 626 déclarations de citoyens sur 1 million requis par la procédure.
Les organisateurs de l’ICE Un de Nous seront auditionnés courant avril par le Parlement européen et la Commission européenne afin qu’ils “exposent plus précisément leurs idées” à savoir l’explication de leur demande “d’établir une interdiction du financement des actions qui conduisent à la destruction d’embryons humains, spécialement dans le domaine de la recherche, de l’aide au développement et la santé publique” par l’Union Européenne. La Commission décidera ensuite si elle adopte une nouvelle législation en la matière, ou si elle prend ou non en compte, d’une quelconque manière que ce soit, la demande de l’ICE Un de Nous.
En tout état de cause la Commission devra “expliquer sa réflexion à travers une communication adoptée par l’ensemble du collège des Commissaires“.
Les organisateurs de l’ICE se réjouissent de cette étape : “Le grand succès de l’ICE Un de nous et l’enthousiasme suscité dans toute l’Europe montre qu’un nombre très conséquent de citoyens européens considèrent que la protection de la vie humaine doit être au centre de l’agenda européen […] [Il s’agit] d’une étape importante pour construire une véritable protection de la vie humaine en Europe”. Grégor Puppinck, co-initiateur de Un de nous en France où l’initiative est portée par la Fondation Jérôme Lejune, VITA, le Comité protestant pour la dignité humaine et les Associations familiales catholiques, le confirme : “C’est très représentatif d’une préoccupation partagée en Europe“.
la-croix.com (Spencer Platt) 28/02/2014 – europa.eu 28/02/2014 – zenit.org 28/02/2014