Les directives nationales en termes de recherches sur les cellules souches “donnent des indications éthiques et scientifiques”. Elles sont censées cadrer les recherches et essais cliniques en Inde par l’introduction de restrictions.
Ces directives interdisent le recours aux cellules souches dans plusieurs champs de recherches, à savoir : les recherches relatives aux thérapies géniques germinales (qui induisent le transfert de gènes au stade embryonnaire) et au clonage reproductif. Parallèlement, les recherches cliniques impliquant le transfert de cellules xenogéniques (i.e. appartenant à une autre espèce) dans un organisme humain sont également prohibées. En outre, tous les champs de recherches ayant recours à la création d’embryons humains spécifiquement dans ce but sont interdites.
Autres restrictions. Les essais cliniques utilisant des cellules différenciées issues de cellules souches embryonnaires humaines et de cellules IPS devront obtenir l’autorisation du Drug Controller General of India (DCGI). L’importation de “drugs”, incluant des produits thérapeutiques ainsi que des cellules, doit préalablement être autorisée par le DCGI.
En revanche, les recherches comprenant l’introduction de cellules souches embryonnaires humaines ou IPS chez un animal, seront autorisées s’ “il y a la possibilité que les cellules souches humaines contribuent de façon importante au développement du cerveau ou des gonades chez l’animal”.
Ces directives ont été élaborées par le Indian Council of Medical Research (ICMR) et le Department of Biotechnology (DBT), et annoncées par le Ministre de la santé.
Pharmabiz.com (Ramesh Shankar) 24/03/2014