Alors âgé de 5 mois, un bébé nommé Gabriel “a commencé à développer des symptôme inquiétants tels que spasmes et évanouissements“. Victime d’importantes crises d’épilepsies, aucun traitement ne fait effet. Ainsi, l’équipe de médecins de l’hôpital pour enfants de Boston propose aux parents de l’enfant une hémispherectomie, une lourde opération qui consiste à “déconnecter un des hémisphères du cerveau (en l’occurence la moitié malade) de l’autre qui lui est sain“.
L’opération n’étant pas simple et nécessitant une grande précision, les chirurgiens ont décidé de reproduire “un modèle en plastique à l’identique du cerveau de Gabriel, grâce à une imprimante 3D“. L’objectif ? Pouvoir pratiquer l’opération dessus, au préalable. Au final, “l’opération, d’une durée de 10 heures, en a été grandement facilité, car même si l’entraînement ne peut pas permettre d’anticiper toutes les complications possibles“, les chirurgiens ont été beaucoup mieux préparés.
Le bébé, aujourd’hui âgé de 18 mois, “va beaucoup mieux et ne fait plus de crises“. Depuis cette opération, “la technique de duplicata en 3D a été utilisée dans pas moins d’une vingtaine d’opérations à Boston“.
Il y a quelques semaines, des chirurgiens chinois étaient parvenus à implanter une vertèbre imprimée en 3D dans la colonne vertébrale d’une enfant âgé de 12 ans, une première mondiale (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 27 août 2014).
Allô docteur (Laurent Hanggi) 05/09/2014