Enceinte de 8 mois, une femme originaire de Boulogne apprend via une IRM que son fœtus souffre d’une « malformation très grave du cerveau ». L’hôpital Duchenne de Boulogne lui « prescrit » une interruption médicale de grossesse (IMG).
Le 24 juillet dernier, les médecins procèdent à l’IMG par l’injection d’un produit létal. Mais quelques heures plus tard, au lieu de donner naissance à un enfant mort-né, la femme accouche d’un enfant vivant. « Annoncé gravement handicapé, il boit, il bouge mieux qu’espéré ». « En colère », les parents veulent porter plainte.
D’après la direction de l’hôpital Duchenne, « aucune erreur n’a été commise. C’est une situation rare et désolante, la première fois qu’on voit ça. Mais c’est déjà arrivé à Lille ». Elle ajoute « qu’il est trop tôt pour se prononcer » sur l’état du bébé, mais reste « pessimiste ».
L’Agence régionale de santé doit décider dans les prochains jours si une enquête doit être faite.
Pour aller plus loin :
La voix du nord, Simon Tiberghien (26/07/2017)