Selon les conclusions d’une étude américaine, un tiers des scientifiques prennent des libertés avec l’éthique professionnelle. Les infractions graves (plagiat ou falsification des résultats) sont rares. En revanche, les infractions dites "bénignes" sont plus courantes : 15% des personnes qui ont répondu à l’enquête reconnaissent avoir pu modifier leur protocole de recherche ou cacher des résultats sous la pression d’un sponsor.
Le problème de l’indépendance des scientifiques par rapport aux sources de financement des équipes n’est donc pas une question anodine.
La Croix 20/06/05