Le Parti évangélique Suisse aurait récolté suffisamment de signatures pour un référendum national sur la loi d’application[1] du Diagnostic PréImplantatoire (DPI). Le peuple suisse s’est déclaré favorable à cette technique en juin dernier (cf. Gènéthique du 15 juin 2015) mais le Parti évangélique Suisse, à la tête du comité interpartis qui s’oppose au DPI, avait obtenu jusqu’au 10 décembre prochain, pour recueillir au minimum 50 000 signatures et demander un référendum national (cf. Gènéthique du 3 septembre 2015). Dirk Meisel, porte parole du PEV a annoncé fin novembre le chiffre de 62 000 signatures, qui « doivent encore être validées dans les communes ».
L’objectif du PEV est d’empêcher que cette technique soit utilisée sans limites et de manière arbitraire, et qu’un nombre incalculable d’embryons soient éliminés.
Note de Gènéthique : A l’occasion de la votation en juin, 9 vidéos ont été mises en lignes afin de présenter de façon claire les enjeux de la votation (cf. Gènéthique du 9 juin 2015)
[1] La loi d’application sur le DPI proposé dans le cadre d’une PMA, telle qu’élaborée depuis la votation de juin, autorise le dépistage de la trisomie 21, ainsi que d’autres anomalies chromosomiques. Par ailleurs, le nombre d’embryons « produits » par cycle de traitement passe de trois à douze, tandis que l’interdiction de conserver des embryons est levée : les embryons surnuméraires pourront être congelés et conservés pendant dix ans.
Swissinfo (28/11/2015)