Les premières assisses de l’accompagnement

Publié le 15 Déc, 2003

Dans son édition du 6 décembre, le Figaro Magazine revient sur les assises de l’accompagnement en fin de vie qui se sont déroulées le 21 octobre dernier (cf revue de presse du 21/10/03) à Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse.

Cette journée avait pour but de dresser un état des lieux de l’accompagnement en France, de sensibiliser les français à cette question et de tirer la sonnette d’alarme.

 

Sur 200 000 personnes qui auraient besoin chaque année de bénéficier de soins palliatifs, seules 50 000 personnes y ont accès.Il n’existe que 1000 lits en soins palliatifs alors qu’il en faudrait 3000. Pour susciter des vocations auprès des bénévoles, le Dr Daniel d’Hérouville, président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a lancé lors de ces assises un appel solennel à la solidarité.

 

En France, on compte 5000 bénévoles, nombre insuffisant pour répondre à la demande. 75% des français meurent à l’hôpital notamment à cause de la dissolution du tissu familial et la crainte de regarder la mort en face. La société exclut avant l’heure les mourants du monde des vivants.

 

C‘est pourquoi les associations de bénévoles ont un rôle primordial pour “resocialiser” la mort, en rappelant qu’elle fait partie de la vie. Si l’on ne doit pas gâcher une vie, on ne doit pas non plus gâcher une mort, rappelle t-on au sein de ces associations.

 

Accompagner une fin de vie, c’est humaniser la mort, la rendre la plus douce possible.

 

Pour Marie, bénévole “Accompagner, c’est cheminer avec l’autre. C’est un chemin de sagesse humaine. Tous les bénévoles vous le diront : cela nous apporte infiniment plus que ce que l’on peut donner. Ce sont des relations profondes qui transforment notre vie et nos relations avec nos proches. Plus que toute autre, ce sont les personnes en souffrance ou mourantes qui vous apprennent à vivre”

Le Figaro Magazine (Martine Betti-Cusso) 06/12/03

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