Le gouvernement philippin a interdit la vente d’organes aux étrangers, mettant ainsi un terme au commerce, très lucratif, d’organes prélevés illégalement sur des pauvres. Selon le ministre de la Santé, Francisco Duque, les contrevenants encourent 20 ans de prison.
Entre 2002 et 2006, le nombre de transplantations réalisées au profit d’étrangers a augmenté de 60%. Pour la seule année 2007, 50% des 1 050 greffes de rein pratiquées aux Philippines l’ont été sur des étrangers alors qu’une réglementation datée de 2002 prévoit que les étrangers ne bénéficient que de 10% de ces greffes.
De tels chiffres s’expliquent par le coût, relativement faible, que représente une telle opération aux Philippines.
Francisco Duque a déclaré que pour poursuivre sa lutte contre le trafic d’organes, le gouvernement souhaitait encourager le prélèvement d’organes sur des personnes mortes et les dons d’organes entre membres de la même famille.
Nouvel Obs.com 29/04/08 – BioEdge 01/05/08