A l’occasion d’une journée organisée par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) le 1er décembre, l’organisation des lits identifiés de soins palliatifs (Lisp)[1] a été jugé inadaptée : manque d’harmonie dans leur répartition sur le territoire, manque de clarté des critères d’attribution dans un établissement, difficulté de développement en gériatrie et un financement inadéquat « freinent l’essor » de ces Lisp. Certaines ARS[2] « tentent de redessiner leur répartition », mais le mode de financement entrave leurs projets, car les établissements bénéficient d’une majoration tarifaire avec les Lisp. En outre, ces lits sont attribués par voie contractuelle, et « pour défaire ce contrat signé, il faut respecter un processus juridique ». Un constat unanime qui appelle une adaptation du système pour un meilleur déploiement du dispositif sur le territoire français.
[1] Un lit identifié « soin palliatif » est localisé dans un service de soins au sein d’un établissement sanitaire ou social. L’agrément est délivré par les ARS.
[2] Agence régionale de santé.
Hospimedia, Jérome Robillard (4/12/2017)