L‘OCVF (l’Organisme Catholique pour la Vie et la Famille), parrainé conjointement par la Conférence des évêques catholiques du Canada et par le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb, demande au gouvernement d’arrêter les recherches sur les cellules souches embryonnaires.
Plusieurs journaux canadiens se sont fait récemment l’écho des propos du docteur Jess Nisker, de l’Université Western Ontario qui s’élève contre la pratique de certains médecins en quête d’embryons "frais".
La loi sur la procréation assistée, entrée en vigueur au Canada l’année dernière, autorise pour la recherche l’utilisation d’embryons surnuméraires. L’OCVF estime "qu’il n’est pas plus éthique de récolter les cellules souches d’un embryon congelé que celles d’un embryon « frais » et qu’il n’est pas plus éthique de récolter les cellules souches d’un embryon qui est voué à la destruction que celles d’un embryon qui pourrait être utilisé pour la reproduction".
Il rappelle que ce n’est pas l’utilité future d’un embryon qui détermine la moralité de l’acte qui consiste à le tuer."C’est plutôt la valeur et la dignité inhérentes à chaque vie humaine qui font du geste de tuer un embryon – qu’il soit congelé ou frais- un geste immoral". L’OCVF rappelle que le Pr Jérôme Lejeune, père de la génétique moderne, avait établi "qu’à partir du moment de la conception l’être humain est un être humain distinct de sa mère."
C‘est pourquoi, l’OCVF demande au gouvernement canadien de "mettre un terme à la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines". En revanche, il encourage les scientifiques à travailler sur les cellules souches adultes qui ne rencontrent aucune opposition morale et qui ont déjà permis de traiter diverses maladies.
Acadie.net 20/09/05