Une étude menée par l’US National Cancer Institute (NCI) sur près de 18000 jeunes patients, a montré que les enfants ayant reçu une transplantation d’organes étaient plus exposés au risque de cancer que le reste de la population. L’étude souligne cependant que le risque individuel de cancer demeure très faible, et rappelle que les bénéfices de la transplantation dépassent de beaucoup les risques décrits.
Les chercheurs ont constaté que 71% des cancers développés par ces enfants concernaient le lymphome non hodgkinien. L’étude a révélé que le risque de voir apparaitre ce cancer était 19 fois plus élevé que dans une population générale. Le risque de leucémie était quant à lui quatre fois plus élevé chez les receveurs de transplantation pédiatrique. A noter également, un risque plus élevé de développer d’autres cancers, comme le myélome multiple ou les cancers du foie ou du rein.
Deux facteurs semblent expliquer ces chiffres : les traitements immunosuppresseurs qui sont nécessaires pour éviter le rejet de la greffe, et un système immunitaire affaibli qui expose les receveurs à des risques d’infection virale, notamment par le biais du virus Epstein-Barr. Le virus peut être transmis directement par le nouvel organe, il peut aussi provenir d’une personne en contact avec le virus.
Medical Xpress, Gia Miller (26/04/2017)