Le 1er octobre dernier, le comité européen des spécialités pharmaceutiques, rendait publique un rapport dans lequel il admettait que les pilules de 3ème génération augmentaient modérément le risque de phlébite et d’embolie pulmonaire par rapport à celles de 2ème génération. L’Agence française de sécurité sanitaire, relayant l’information a alors mis en garde les praticiens en leur demandant de tenir compte de ces informations. Par ailleurs, ces pilules coûtent plus cher et ne sont pas remboursées. En France 40% des femmes utilisent ce type de pilule. Rappelons que les pilules contraceptives contiennent l’association de deux hormones, des oestrogènes et des progestatifs. Les pilules de 3ème génération associent donc un œstrogène et deux nouveaux progestatifs vantés par les firmes pharmaceutiques comme étant mieux tolérés sur le plan métabolique. Un véritable bras de fer est donc lancé entre les industriels qui nient les résultats de ces études et la plupart des spécialistes.
Le Figaro 09/11/01