Vendredi soir, les députés ont adopté en première lecture la loi sur la maltraitance animale, « à la quasi-unanimité »[1]. Les débats ont toutefois révélé quelques tensions : « certains ont salué un premier pas dans le domaine du droit animal, quand d’autres ont regretté une forme de « sensiblerie » et de nombreux sujets laissés de côté » (cf. Maltraitance animale : « défendre notre humanisme » ?).
Le texte durcit les sanctions pour maltraitance, interdit la détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et les delphinariums, sur les plateaux télévisés, en discothèque ou pour des fêtes privées, interdit les manèges à poneys, met un terme aux élevages d’animaux sauvages pour leur fourrure et interdit la vente des chats et chiens en animalerie. Des mesures qui seraient mises en application progressivement si la loi était validée par le Sénat. La chasse, l’élevage intensif ou la corrida ont pour l’heure été mis de côté.
[1] 79 voix pour et 2 contre
Sources : Libération, Margaux Lacroux (30/01/2021) ; AFP (29/01/2021) ; Europe 1, Caroline Baudry (30/01/2021) – Photo: Pixabay DR