Des chercheurs de Maryland et d’Indiana ont publié dans la revue Nature (25/06/09) une étude attestant que les cellules souches adultes seraient plus appropriées que les cellules souches embryonnaires pour guérir les maladies et troubles musculaires. En effet, les gènes impliqués dans le développement des muscles s’éteignent à la naissance, et n’interviennent plus dans la réparation musculaire. Comme l’ont montré les chercheurs du Département d’embryologie du Carnegie Institute à Baltimore, c’est un autre ensemble de gènes, présents dans les cellules souches adultes des muscles, qui prennent la suite.
Pour le directeur de la recherche, Christoph Lepper, "les différences de propriétés des cellules souches liées à leur âge devraient nous presser de considérer plus attentivement l’âge des cellules souches utilisées dans la médecine régénérative basée sur la transplantation".
Cette étude révèle qu’"étudier les cellules souches embryonnaires est un substitut inadéquat pour comprendre comment les cellules souches adultes se comportent dans leurs fonctions normales de réparation du corps, et les cellules souches embryonnaires elles-mêmes sont des substituts inadéquats aux cellules souches adultes dans les thérapies médicales", explique le Dr David Prentice, professeur de biologie à l’Indiana State University.
"N’utilisons pas une artillerie massive là où est requis un équipement de précision", préconise-t-il encore.
Nature 25/06/09 – Family Research Council 26/06/09 – stemcellcures.org 26/06/09 – Newcancerfacts 25/06/09