Un sondage publié lundi dans le journal Folha de Sao Paulo révèle que la majorité des brésiliens (51%) est opposée « au fait de permettre aux femmes enceintes dont le fœtus a un diagnostic de microcéphalie de se faire avorter ».
L’avortement est illégal au Brésil, sauf en cas de viol, de risque pour la vie de la mère ou d’anencéphalie. Le débat sur sa dépénalisation a été relancée avec l’épidémie du virus Zika (cf. Avortement : Zika remet en cause les législations restrictives d’Amérique latine, L’avortement, seule réponse « efficace » face à l’épidémie Zika ? ). D’après ce même sondage, seul 39% des brésiliens interrogés se sont dits pour une modification de la loi, dans les cas où la microcéphalie du fœtus est confirmée.
Note Gènéthique : Le lien entre microcéphalie et infection par le virus Zika n’est toujours pas confirmé (cf. Zika et microcéphalie : Le lien n’est pas prouvé, les évêques brésiliens refusent l’avortement ).
Radio Canada (29/02/2016)