Les autogreffes de tissu ovarien, un espoir pour les femmes après un cancer

Publié le 23 Nov, 2017

Aux Etats-Unis (Long Island), une femme âgée de 25 ans, survivante d’un cancer, a bénéficié d’une greffe de son propre tissu ovarien congelé il y a une dizaine d’années. Il s’agissait d’une première opération de ce type pour l’hôpital NYU Winthrop à Mineola, impliquant un robot chirurgical. L’intervention a été dirigée par le docteur Kutluk Oktay, pionnier de cette technique depuis une vingtaine d’années à New York.

 

Atteinte à 15 ans d’une leucémie, la jeune femme a été traitée par chimiothérapie et radiothérapie. Avant son traitement, le docteur Oktay a réalisé un prélèvement des ovaires, qui contenaient alors des ovocytes immatures. Ils ont été congelés par portion extrêmement mince de tissu, pour préserver les ovocytes immatures qui se trouvent en surface. De cette façon, ils peuvent être conservés « indéfiniment » selon le médecin. La jeune femme s’étant mariée, elle a souhaité entamer le processus de greffe pour restaurer sa fertilité (ovulation et régulation hormonale). L’intervention a permis d’implanter 14 des portions conservées.

 

Depuis le début des années 2000, environ 90 bébés sont nés suite à une transplantation ovarienne.

 

Pour aller plus loin:

Traitement du cancer et infertilité : Des alternatives à la PMA

Première naissance grâce à une autogreffe de tissus ovariens prélevés avant la puberté

Medical press, Delthia Ricks (23/11/2017)

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