Le 20 novembre dernier, le Parlement Britannique a rejeté une loi « qui définit les animaux non humains comme des êtres doués de sensibilité ». Le gouvernement a souligné lors des débats que cette clause était couverte par l’Animal Welfare Act adopté en 2006.
Dans ce pays où 80% des lois concernant la protection animale sont des lois européennes[1], les défenseurs de la cause animale estiment que « seuls les animaux domestiques sont réellement couverts par le dispositif législatif britannique ». Ils craignent des répercussions sur les animaux utilisés dans les laboratoires et sur le bétail.
En France, en 2015, le législateur a fait passer les animaux du statut de « bien meubles » à celui d’ « êtres vivants doués de sensibilité » (cf. Les animaux, des êtres vivants doués de sensibilité ? et Peut-on calquer le droit de l’animal sur celui de la personne humaine ? ).
[1] Les lois de l’Union Européenne reconnaissent aux animaux de 5 droits : droit de vivre sans ressentir la faim ou la soif, droit de vivre dans un confort minimum, droit de ne pas ressentir de douleur, de blessure ou de maladie, et droit d”exprimer des comportements naturels et droit de ne ressentir ni peur ni stress.
Sciences et avenir, Anne-Sophie Tassart (23/11/2017)