Le tribunal administratif de Nancy a « conforté les médecins dans leur volonté d’arrêter la ventilation et le maintien en vie de la jeune Inès ». Cette adolescente qui souffre d’une maladie neuromusculaire auto-immune est plongée dans le coma depuis le mois de juin. L’hôpital a lancé une procédure collégiale, souhaitant « l’arrêt des soins » contrairement aux parents qui ont saisi la justice (cf. La justice suspend l’arrêt des soins d’Inès, adolescente dans le coma). Trois experts mandatés par le tribunal administratif « viennent d’estimer qu’Inès était plongée dans un état végétatif persistant et qu’elle n’a pas et n’aura plus jamais la capacité d’établir le moindre contact avec ses proches ». L’avocat des parents d’Inès a rappelé qu’ils avaient quinze jours pour contester cette décision devant le Conseil d’Etat : « Je suis à peu près sûr qu’ils vont le faire, car ils ne sont pas d’accord ». Ils estiment « que la question juridique est ici de savoir si on peut passer outre l’autorité parentale pour arrêter les soins sur une mineure ». De son côté le CHU « ne prendra aucune décision hâtive » et « attendra évidemment un éventuel arrêt du Conseil d’Etat avant d’arrêter les soins ».
AFP (7/12/2017)
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