Hier, le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof) a appelé dans un courriel ses 1 600 adhérents à se tenir « prêts à arrêter la pratique des IVG», pour faire face à l’affaire de “quinze médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale, non couverts par le fonds de garantie censé prendre le relais des assurances professionnelles au-delà d’un certain plafond”. Le syndicat a déclaré vouloir « faire scandale » sur un sujet « trop technique pour intéresser la presse », afin d’obtenir un rendez-vous avec la ministre de la santé.
Le Conseil national de l’ordre des médecins a rapidement condamné cette menace « contraire à la déontologie ». Et la ministre de la santé a pour sa part dénoncé le « caractère inadmissible (…) d’une telle prise en otage des femmes, [qui] ne peut servir de levier de négociation ou de médiatisation de ce dossier que le ministère suit de près ».
AFP (13/03/19); Hospimedia, Géraldine Tribault (13/03/2019)