Deux femmes britanniques séparées de leurs maris se battent actuellement pour empêcher que leurs anciens partenaires n’obtiennent la destruction de leurs embryons obtenus par FIV. Les deux femmes ont respectivement conservé 6 et 2 embryons en vue d’une grossesse future, mais la loi actuellement en vigueur exige le consentement des partenaires pour la conservation et l’utilisation des embryons congelés.
Un procès similaire avait eu lieu en février dernier dans le New Jersey (cf revue de presse du 28/02/01).
Cette affaire rappelle le 1eprocès r du genre, qui avait eu lieu à Maryville (Tennessee) en 1989 au cours duquel une femme demandait qu’on lui confiât les embryons congelés qu’elle avait eus avec son mari. Celui-ci, qui demandait le divorce, s’opposait à cette requête. On fit appeler à la barre Jérôme Lejeune alors professeur de génétique fondamentale à l’université René Descartes et illustre aux Etats Unis pour la découverte de la trisomie 21 pour laquelle il avait reçu le Prix Kennedy. A la suite de sa déposition scientifique, établissant l’humanité des embryons, le juge Dale avait confié à la mère la garde temporaire de ses embryons.
Le Quotidien du Médecin 24/09/02