Un Congrès International sur le thème « L’avenir de l’Obstétrique et de la Gynécologie : le droit humain fondamental à exercer la profession et à être formés selon la conscience » se déroule actuellement au Vatican. Son but est de faire le point sur les discriminations dont sont victimes les médecins qui pratiquent l’objection de conscience par rapport à toutes les questions relatives au respect de la vie. On constate en effet que de plus en plus de médecins notamment catholiques, subissent des pressions pour leur faire pratiquer des stérilisations ou des avortements au risque, en cas de refus, d’être marginalisé professionnellement.
On note ainsi une diminution du nombre de spécialistes catholiques en gynécologie et en obstétrique. Le pape Jean-Paul II a demandé que les législations respectent le droit de l’objection de conscience pour les agents de santé catholique. Si auparavant, la morale catholique et l’éthique médicale n’étaient pas en désaccord, il n’en n’est plus de même aujourd’hui. La contraception, le DPI, la pratique de la fécondation in vitro, les manipulations touchant à l’embryon, le clonage thérapeutique et l’utilisation de cellules souches embryonnaires en sont quelques preuves.
Jean-Paul II préconise la mise en place d’un réseau d’enseignement compétant pour venir en aide aux médecins victimes de pressions « inadmissibles ». Enfin, il recommande aux Eglises locales de promouvoir un grand idéal de vie sans ambiguïté et de soutenir ceux qui oeuvrent dans ce domaine.
Zénith 17 et 18/06/01 – Le Figaro 19/06/01