Les réflexions actuelles portent sur les enjeux financiers que soulève ce programme de PMA. Il aura coûté 70 millions de dollars entre 2012 et 2014. Compte tenu des contraintes budgétaires, l’Etat ne peut contribuer à 100% aux dépenses. Plusieurs hypothèses sont étudiées, dont celles de rendre “partiellement public”, voire privé, le service de la PMA. Le Commissaire estime qu’il faut maintenir ce service, l’ouvrir à tous (couples infertiles, homosexuels et femmes seules) mais avec des “balises claires et reconnues”, telles qu’une évaluation psychologique, une limite d’âge, une limite du nombre de recours aux FIV par personne, etc. Il propose également de mettre un terme au “tourisme médical” : seuls les bénéficiaires de l’assurance maladie du Québec auraient accès au programme. En particulier, les femmes ayant choisi la “stérilisation volontaire dans une optique de contraception” devraient elles-mêmes financer leur PMA.
La Presse.ca (Louise Leduc) 11/06/2014 – Journal de Québec (Régys Caron) 09/06/2014 – La Presse.ca (Ariane Krol) 07/06/2014 – La Presse.ca (Tommy Chouinard) 06/06/2014