Après l’annonce de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui dans un communiqué diffusé mercredi 19 septembre, a précisé que les pilules contraceptives dites de troisième génération ne seront plus remboursées à compter du 30 septembre 2013 (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 21/09/12), le président de la commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS), Gilles Bouvenot, a affirmé, jeudi 20 septembre, qu’ "il n’y a pas lieu d’arrêter immédiatement les pilules de 3ème génération". Il a ajouté : ces pilules "ne sont pas très dangereuses, mais plus dangereuses que les autres, ce qui nous a conduit à donner cet avis".
Par ailleurs, il aurait précisé que "dans un premier avis rendu en 2007, la HAS avait déjà émis quelques réserves sur ces pilules et évoqué le risque thromboembolique". Enfin, le président de la commission de la transparence a mentionné que "les avantages allégués par les fabricants (moins d’acné et de prise de poids) n’ont en revanche pas été confirmés par ces études".
AFP 20/09/12