Alors que la Commission des Affaires juridiques souhaitait que soit élaboré un projet de rapport sur la maternité de substitution (GPA), sa proposition a été rejetée par le Parlement Européen.
Un tel projet « aurait pu légitimer » la GPA alors même que dans la plupart des états membres cette pratique est illégale.
Cette décision semble confirmer la position du Parlement Européen en la matière, ce dernier considérant « que la pratique de la gestation pour autrui qui implique une exploitation de la reproduction et l’utilisation du corps humain pour des gains financiers et autres, particulièrement dans le cas de femmes vulnérables dans les pays en voie de développement , devrait être interdite et considérée comme un sujet urgent à traiter dans les instruments des droits humains »[1].
[1] Résolution sur le rapport annuel sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde 2014 et les politiques de l’Union Européenne.
Fédération des associations familiales catholiques, (9/02/2017)