Selon une étude publiée ce vendredi 27 juin par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), le nombre d’interruptions volontaires de grossesses (IVG) est resté stable en 2012 et “est relativement stable depuis une dizaine d’années” en France.
Si ces taux sont “relativement stable depuis 2006“, leurs évolutions varient selon les âges: on compte globalement 14,5 IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France métropolitaine. Un taux qui s’élève à 25,3 dans les départements d’outre-mer (DOM). Mais c’est parmis les femmes âgées de 20 à 24 ans que les IVG sont les plus fréquentes avec un taux de 27 pour 1000 en France métropolitaine et de 50 pour 1000 dans les DOM.
Si en région, les taux sont généralement inférieurs à 15, il sont supérieurs à 18 en Languedoc-Roussillon, Ile-de-France, Corse et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA). Les varaiabilités de taux peuvent aller, d’une région à l’autre, du simple au double: de 11 IVG pour 1000 femmes en Pays de la Loire, ce taux est de 21 en région PACA.
Selon la Drees, les femmes “connaissent de mieux en mieux la contraception d’urgence et l’utilisent de plus en plus“: depuis 2005, 1,2 millions de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque années. En France métropolitaine, 57% des IVG sont médicamenteuses et 15% des IVG ont lieu en dehors des établissements hospitaliers.
Enfin, depuis les années 90, le taux de prise en charge des IVG dans le secteur public ne fait qu’augmenter, il est aujourd’hui de 80%.
AFP 27/06/2014