Alors que le gouvernement allemand commence à débattre sur l’utilisation des cellules embryonnaires, deux universitaires veulent importer des cellules souches embryonnaires pour la recherche sur le traitement de la sclérose en plaques. Ces chercheurs de l’institut de neuropathologie de Bonn se sont rendus à l’université de Haïfa pour négocier l’importation de cellules souches embryonnaires en Allemagne et contourner ainsi la loi qui protège la recherche sur les embryons allemands.
Les deux universitaires affirment qu’ils ont réussi à guérir des rats atteints de sclérose en plaque par l’implantation de cellules saines provenant d’embryons de rat. Ils déclarent qu’ils ne pourront « conserver leur avance dans la recherche sur les animaux qu’à la condition de les poursuivre sur des cellules souches embryonnaires. »
Un autre chercheur a relancé le débat, le professeur Manfred Hansman, du département de médecine prénatale de l’université de Bonn, en annonçant qu’un enfant de 2 ans, Julian, aurait été guéri d’un grave « déficit immunitaire » par l’implantation de cellules souches importées de Suède, une opération pratiquée sur le fœtus in utero. Ces déclarations ont été faites alors que le conseil national d’éthique s’est tout juste constitué et avant même que le Parlement allemand définisse les nouvelles lois sur la recherche biomédicale… allemand commence à débattre sur l’utilisation des cellules embryonnaires, deux universitaires veulent importer des cellules souches embryonnaires pour la recherche sur le traitement de la
La Croix 8/06/01