Le 16 février 2022, le Congrès national du Chili a adopté une loi [1] interdisant « la discrimination sur le lieu de travail en raison de mutations ou d’altérations du matériel génétique, ou de tests génétiques ».
L’objectif de la loi est de « protéger les travailleurs ». Ainsi, le texte interdit à l’employeur d’exiger des certificats ou des examens génétiques, ou de conditionner un emploi [2] à l’absence de caractéristiques génétiques indiquant une prédisposition à certaines pathologies. Une exception est prévue si le but de l’employeur est de « protéger la vie ou l’intégrité physique ou psychologique du travailleur ou d’autres travailleurs, lorsqu’ils effectuent un travail classé comme dangereux ». Mais dans ce cas le « consentement éclairé » de l’employé est requis et les données sont traitées comme confidentielles.
[2] En termes d’embauche, de pérennité du poste, de promotion, de mobilité
Source : Centro de bioética, María Bernardita Berti García (11/04/2022) – Photo : iStock