En Angleterre, après une modification de la loi entrée en vigueur le 20 mai dernier, les adultes sont désormais donneurs présumés d’organes à leur décès, à moins que la famille n’intervienne ou que l’individu n’ait donné des consignes en ce sens. Le consentement des proches sera toujours nécessaire pour le prélèvement d’organes ou de tissus, à la fois par considération pour la famille et pour s’assurer que des informations supplémentaires pertinentes seront recueillies. Le Pays de Galles a promulgué une loi dans le même sens en 2015 (cf.
Le Royaume-Uni et l’Ecosse mettent en place le consentement présumé au don d’organes et Le Pays de Galles instaure le consentement présumé au don d’organes).
À l’heure actuelle, 80 % des adultes en Angleterre déclarent qu’ils envisagent de devenir donneurs, mais moins de 40 % se sont inscrits au registre des donneurs.
Il est possible d’indiquer sur un registre son refus d’être donneur d’organes.
Pour aller plus loin :
The Guardian, NicolaKSDavis (19/05/2020) – News Medical (26/05/2020)