Les 28 et 29 mai prochain se tiendront les 4èmes journées de l’agence de biomédecine (ABM) à l’Université Paris Descartes. Le thème porte sur « médecine personnalisée, altruisme et solidarité ». Ces journées sont l’occasion de faire un bilan sur les missions de l’ABM, au terme de ses 10 ans d’existence[1] : prélèvement et greffe d’organes, AMP[2], recherches sur les cellules souches et l’embryon humain, DPN[3] et DPI[4].
L’ABM encadre et organise tous les prélèvements de “produits” du corps humain, excepté le sang. Le Dr Karim Laouabdia, directeur général adjoint en charge de la politique médicale et scientifique à l’ABM, constate un manque de donneur dans tous les domaines. L’information et la sensibilisation sont donc deux axes de travail importants que s’est fixée l’Agence pour les années à venir (cf. synthèse de presse du 27 mai).
Le Pr Nikos Kalampalikis, Professeur de psychologie sociale, chercheur et spécialiste des questions d’AMP et du don de spermatozoïdes en France a mené une étude sur le don de sperme entre 2008 et 2013. Cette étude était financée en partie par l’ABM, et portait sur les enjeux psychosociaux du don de sperme. Sur 450 couples receveurs interrogés, il a remarqué une grande ambivalence entre la gratitude envers le donneur et le désir qu’il reste anonyme. Il regrette par ailleurs un « manque de données statistiques fiables » sur les conséquences à long terme des AMP avec donneur.
[1] L’ABM a été créée en 2004 par à l’occasion de la révision des lois de bioéthique
[2] Assistance Médicale à la Procréation
[3] Dépistage Prénatal
[4] Dépistage PréImplantatoire
Rfi (20/05/2015)