Selon la décision du 25 novembre 2011 du tribunal administratif de Paris, l’hôpital européen Georges-Pompidou doit "rouvrir ses portes aux militants de l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD)". En février 2011, la signature d’une convention entre l’hôpital et l’association avait provoqué la colère de nombreux médecins qui jugent que l’ADMD relève davantage du lobbying pro-euthanasie que du groupe de patients (Cf. Synthèse de presse du 16/02/11). Parce que la présence de l’association, "réputée pour son activisme en faveur de la légalisation de l’euthanasie" engendrait des "incompréhensions sur les dispositions légales sur la fin de vie", la directrice avait choisi en mars de résilier la convention. L’ADMD avait alors "formé un recours gracieux puis, en mai 2011, un recours contentieux, pour obtenir l’annulation de cette décision".
Philippe Lohéac, délégué général de l’association, estime que l’ADMD avait été "injustement sanctionnée", pour "une hostilité de principe […] des membres du personnel". Prochainement, le président de l’ADMD adressera une lettre à la directrice de l’hôpital Georges-Pompidou pour "reprendre les permanences".
Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 05/12/11