En Suisse, en raison des progrès considérables accomplis dans le décryptage du patrimoine génétique, le Conseil fédéral a transmis au Parlement, le 5 juillet 2017, un projet en vue de réviser la loi sur l’analyse génétique humaine. Cette révision vise à prévenir les abus et mettre de l’ordre dans les différents tests proposés.
Le projet demande notamment à ce que la femme ne soit pas informée du sexe de l’enfant avant 12 semaines[1], afin qu’elle ne puisse pas avorter pour cette raison. La révision de cette loi « doit empêcher une sélection liée au sexe durant la grossesse ».
Si la Commission nationale d’éthique a estimé « qu’aucun argument convaincant ne permet de justifier l’interdiction de communiquer à la femme enceinte le sexe de l’embryon pendant les douze premières semaines », le Conseil fédéral poursuit sur cette ligne, ce type de prescriptions existant déjà en Allemagne et en Norvège.
[1] Le délai légal d’avortement en Suisse est de 12 semaines.
Arcinfo.ch (05/07/2017)