La société française d’accompagnement des soins palliatifs (SFAP), qui fédère plus de 5 000 soignants, a rappelé "la complexité des situations rencontrées en fin de vie et invite à un débat serein, qui ne peut pas avoir lieu dans un contexte de campagne électorale". Elle a par ailleurs dénoncé l’emploi des sondages d’opinion basés sur "des questions simplifiées avec des termes flous", et réalisés "après l’évocation de situations douloureuses et rares, pour lesquelles l’application de la loi actuelle n’a pas été mise en œuvre".
En janvier 2011, l’Ordre des médecin avait également estimé que la légalisation de l’euthanasie revenait à exposer les personnes les plus vulnérables "à des dérives incontrôlables au moment où la société s’interroge sur le financement de la dépendance".
Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 10/02/12