« Les réductions drastiques des services de FIV par le NHS devraient être compensées par des tests génétiques préimplantatoires gratuits », déclare le gynécologue Luciano Nardo, estimant que ces tests « augmenteraient les chances de conception des couples ». Il s’agit selon lui d’un « devoir moral » pour le NHS.
Le financement des cycles de FIV par la sécurité sociale au Royaume Uni a été « sévèrement rationné au cours des derniers mois », par mesure d’économies. Ce rationnement supposerait que « de nombreux couples stériles risquent de ne jamais avoir d’enfants ». Le docteur Luciano Nardo milite donc pour « accroitre les chances de ces couples » en proposant la systématisation du dépistage génétique préimplantatoire. Celui-ci permettrait en outre au NHS « de réaliser des économies en empêchant les tentatives infructueuses ».
Ce test, PGD[1], est régulé par la HFEA[2], et « coûte environ 535£ par embryon » ; il s’agit d’une « vérification du nombre de chromosome de l’embryon ». S’il est anormal, une fausse couche est plus susceptible de se produire. Le médecin devrait donc sélectionner un embryon « normal », pour « garantir un meilleur taux de succès » des FIV. Puisque le NHS réduit le nombre de cycle de FIV remboursé, il devrait « tout faire pour que ce cycle fonctionne », poursuit le gynécologue.
Daily Mail, Stephen Matthews (22/04/2017)