Marie-Louise Coleiro Preca, présidente de Malte, a signé la loi sur l’Embryo Protection Act, qui a été votée mardi par le Parlement (cf. Malte : Les modifications de l’Embryo Protection Act adoptées par le Parlement).
Elle est pourtant personnellement opposée à cette loi, considérant qu’il faut plutôt « continuer à protéger les faibles, y compris les embryons vulnérables », et que « jamais un être humain, y compris des embryons, ne devrait être traité comme un objet ou intentionnellement mis en danger ». Elle ajoute « qu’elle a toujours considéré que la dignité et l’intégrité physique de chaque être humain devaient être respectées de la conception jusqu’à la tombe ».
Après consultation de « plusieurs experts pour des conseils éthiques, moraux et juridiques » et « une longue période de réflexion et de discernement personnel », elle a finalement signé.
Times of Malta, Sarah Carabott (21/06/2018)