Diane Pretty, 42 ans, paralysée par une dégénérescence nerveuse incurable voulait s’assurer que la justice britannique ne condamnerait pas son mari si celui ci l’aidait à se donner la mort.
Le couple, soutenu par l’association de défense des droits civiques Liberty et une autre pour le droit à l’euthanasie, n’ a pas obtenu la garantie de la liberté du mari s’il venait à aider sa femme à se suicider. Cette décision vient en application du Suicide Act de 1961 qui prévoit des poursuites pénales en cas d’aide au suicide. La Haute cour a également interdit au couple le droit de faire appel devant la chambre des Lords expliquant que « le droit anglais limite le droit d’une personne à disposer de son corps afin de la protéger même contre sa propre volonté ».
Libération 19/10/01 – La Croix 19/10/01 – Le Figaro 19/10/01