Les 25 et 26 février prochain, la Food and Drug Administration (FDA) se penchera sur la question de la légalisation, aux Etats-Unis, de la pratique de “l’embryon à trois parents”. Une pratique déjà débattue en Grande-Bretagne (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 1/02/2013, 1/07/2013, 24/09/2013) et qui consiste à remplacer, chez la mère, 1% de l’ADN mitochondrial défectueux – à l’origine de maladies génétiques telles que certaines myopathies – par de l’ADN “sain”, issu de l’ovocyte d’une donneuse, d’où le terme trois parents.
Si la FDA se penche sur la question, la technique a été récemment contestée par le Center for Genetics and Society. Ce dernier alerte notamment sur le fait que le transfert mitochondrial n’est pas sans risque et qu’il s’agit d’une forme d’eugénisme.
Près de 40 pays ont actuellement une législation qui interdit toute modification génétique héréditaire, les Etats-Unis n’en font pas partie. Seule la FDA peut règlementer une telle pratique.
Bioedge (Michael Cook) 14/02/2014 – Lifenews.com (Rebecca Taylor) 17/02/2014