« Moins d’adolescents souffrent de dépression qu’il y a 20 ans, mais la même chose ne peut pas être affirmée pour ceux qui sont homosexuels ou bisexuels ». Une nouvelle étude montre que pour ces derniers, « le risque de dépression reste bien plus élevé que pour les adolescents hétérosexuels, et qu’il ne suit pas la même tendance à la baisse ».
Cette étude a été menée auprès de 33 500 adolescents du Massachusetts entre 1999 et 2017. « Parmi les adolescents identifiés comme hétérosexuels, environ 3 sur 10 avaient déclaré s’être sentis déprimés pendant deux semaines consécutives en 1999. En 2017, ce chiffre avait diminué de 5% ». Dans la population d’adolescents « identifiés comme homosexuels », « 51% se disaient déprimés en 1999, un chiffre inchangé 20 ans plus tard ». L’auteur de l’étude, Alexandra Bettis, attribue cet écart au manque d’accès aux services sociaux pour ces adolescents.
Medical Press, Alan Mozes (22/10/2019)