Jeudi 26 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a donné raison à des militants opposés à l’avortement “en jugeant inconstitutionnelle une loi qui leur interdisait de manifester autour des cliniques pratiquant l’avortement“. La loi en question, issue de l’Etat du Massachusetts et datant de 2007, interdisait “toute manifestation dans une ‘zone tampon’ de dix mètres autour de l’entrée, de la sortie ou de l’accès privé de cliniques gynécologiques“.
Selon le président de la Haute Cour, John Roberts, “ces zones tampon servent l’intérêt légitime de la communauté de maintenir la sécurité publique dans les rues et sur les trottoirs“. Cependant, a-t-il ajouté, “elles imposent de sérieux obstacles à la liberté de parole des plaignants, les empêchant de mener deux modes de communication avec les patientes qui arrivent: des conversations proches et personnelles et la distribution de documents”. Par conséquent, cette loi “violait le Prelmier Amendement” de la Constitution relatif à la liberté de parole.
Lefigaro.fr 26/06/2014