La contraception de long-terme conduit à plus d’avortements

Publié le 10 Déc, 2015

Une étude[1] menée par l’Université d’Aberdeen en Ecosse et publiée dans le Journal of Family Planning and Reproductive Health Care a démontré que les femmes qui utilisent un implant ou une contraception injectable après avoir eu recours à une première IVG, avaient plus de chances que les autres d’avoir une nouvelle fois recours à l’avortement dans les deux à cinq années qui suivent le premier.  

 

L’étude a montré que le taux d’avortement était plus élevé chez les femmes utilisant l’implant d’une durée de trois ans et l’injection d’une durée de trois mois[2]. Si les chercheurs soulignent l’efficacité de ces méthodes, ils attribuent les avortements à des interruptions de contraception liées à des effets secondaires.

 

  • Sur les 13 621 femmes qui ont eu un avortement, 23,4% ont eu un autre avortement sur le long terme.
  • Les moins de 20 ans ayant eu recours à une IVG ont près de six fois plus de risques d’avoir recours à un autre avortement par la suite.
  • Les femmes ayant eu plus d’un avortement étaient le plus à même de se voir prescrire un implant plutôt qu’un autre contraceptif.
  • Les femmes qui avaient déjà donné la vie deux fois avant leur première IVG avaient 1,51 plus de risques de recourir à un autre avortement que celles qui n’avaient pas eu d’enfant avant l’avortement.
 

[1] L’étude a été menée rétrospectivement dans toute la Grande-Bretagne et a utilisé les données de la période 1997-2003 consignées dans le Termination of Pregnancy Database du NHS de la région de Grampian en Ecosse.

[2] Les implants et l’injection Depo-Provera font partie de la contraception réversible de long-terme et sont des méthodes souvent choisies par les femmes après un avortement.

Eurekalert (10/12/2015) – The National (10/12/2015)

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