Dans le journal La Croix, Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire générale adjointe de l’UMP reviennent sur les états généraux de la bioéthique.
Ils expliquent en quoi l’avancée des technologies rende nécessaire selon eux, l’évolution de la réglementation. Ce qui relève encore aujourd’hui du hasard et de l’inéluctable pourra t-il être soumis demain à la volonté souveraine des individus ?, s’interrogent-ils. "Et si tel devait être le cas, devrions nous le souhaiter ? Et jusqu’à quel point ?" .
"L’homme doit-il maîtriser son évolution ? Si la science lui en donne les moyens techniques, a-t-il le droit de s’en saisir ? Quelles limites fixer à l’intervention technique de l’homme sur sa propre nature, sur la manière dont il perpétue son espèce et transforme son corps ?".
L’important sur cette question est de savoir ce que nous pensons de la dignité humaine.
"Il faut également penser aux enjeux de civilisation impliqués par le progrès de la biologie", ajoutent-ils.
Convaincus que ce débat n’est pas suffisamment abordé par les politiques, ils souhaitent y remédier en lui permettant "de vivre avec la pertinence et le temps dont il aura besoin".
Il s’agit de questions populaires "auxquelles le peuple doit répondre, à la faveur des débats qui doivent sortir des seuls cadres institués pour gagner les familles et les conversations quotidiennes".
La Croix 23/04/09