Au Japon, la société d’obstétrique et de gynécologie a annoncé l’élargissement du diagnostic préimplantatoire aux aneuploïdies[1] (PGT-A[2] ou DPI-A). Cet assouplissement concerne des femmes ayant fait plusieurs fausses couches, qui pourront être inclues dans une étude qui déterminera si ce test est « efficace » pour réduire le nombre de fausse couche. Quatre établissements sont déjà impliqués dans l’étude qui recrutera 85 femmes.
Le DPI-A est réalisé sur des embryons obtenus par fécondation in vitro. Il vise à détecter d’éventuelles anomalies chromosomiques de l’embryon, entrainant la destruction des embryons atteints et l’implantation de ceux qui en sont indemnes. Il est largement controversé, de même que son application pour réduire le nombre de fausse couche, une affirmation qui n’est pas établie à ce jour.
Pour aller plus loin : Bioéthique et Embryons in vitro : Diagnostic pré-implantatoire, la face cachée d’un l’eugénisme démocratique ?
Japan Times (23/06/2019) – Japanese study on detecting chromosomal abnormalities in fertilized eggs to be expanded