La Société japonaise d’obstétrique et gynécologie annonce le développement de son étude clinique sur le diagnostic pré-implantatoire (DPI) : plus de 3500 femmes suivies dans plusieurs dizaines d’établissements médicaux participeront à cette étude qui vise à vérifier « les anomalies chromosomiques » des embryons après fécondation in vitro et à ne ré-implanter que ceux dépourvus d’anomalies.
Longtemps interdit par la Société médicale car critiqué pour des raisons éthiques, le DPI a vu sa règlementation assouplie seulement pour autoriser les études cliniques, dont celles étudiant son impact sur les fausses couches.
Un article publié suite à une première étude incluant 80 femmes affirme que le DPI n’a pas conduit à une réduction du nombre de fausses couches.
La Société médicale déclare qu’une étude étendue est nécessaire pour évaluer plus précisément les effets du DPI. Mais des critiques s’élèvent, certains considérant que dans les faits, cette extension lèverait « l’interdiction du DPI ».
Japan Times (08/12/2019)