Le Ministère de la santé du Japon a annoncé « un plan d’action pour séquencer le génome de plus de 93 000 personnes à partir d’échantillons médicaux », échantillons sanguins, cellules cancéreuses ou autres. 65 000 patients sont atteints de cancer, 28 000 d’autres maladies incurables. Les échantillons des patients malades devant être comparés à des échantillons de patients sains, ou à ceux de leurs parents, le plan d’action prévoit en réalité le séquençage de 168 000 génomes.
Priorité sera donnée à l’analyse des échantillons de 22 000 personnes, avec leur consentement, « afin de rechercher les causes génétiques des cancers avec un faible taux de survie à 5 ans, des cancers rares et héréditaires et d’autres maladies incurables qui ne peuvent pas être identifiées avec une analyse partielle du génome ». La construction d’une base de données combinant les résultats de l’analyse du génome des patients et les informations cliniques « devrait permettre de développer des mesures pour lutter contre le cancer ». Mais de nombreuses questions demeurent quant à la possibilité d’aboutir à un « diagnostic nouveau et efficace, et à un traitement ».
En Grande-Bretagne, « l’analyse complète des génomes de 100 000 patients souffrant de cancer ou de maladies rares a commencé en 2018. Le gouvernment britannique vise l’analyse des génomes d’un million de personnes d’ici à 2023 ».
Pour aller plus loin :
Royaume-Uni : le génome de tous les enfants séquencés à la naissance ?
Un programme américain pour séquencer un million de génomes
The Mainichi, Sooryeon Kim (19/12/2019)