Le Comité des droits de l’homme de l’ONU reproche à l’Italie dans un récent rapport « de ne pas appliquer pleinement la loi adoptée en 1978 sur l’avortement ». Il s’inquiète « du nombre toujours plus élevé de médecins objecteurs de conscience » et de la « recrudescence d’avortements clandestins ». Selon les chiffres du ministère de la santé italien, « le nombre d’IVG a diminué de moitié durant les vingt dernières années »[1]. Le Comité Onusien demande à l’Italie d’ « intervenir au plus vite ».
Ce même rapport accuse également l’Italie « de ne pas respecter la parité des droits entre couples hétérosexuels et homosexuels en termes d’adoption et de fécondation artificielle ».
Note Gènéthique :
- L’Italie sélectionne des médecins pour réaliser des avortements
- En Italie, les médecins avorteurs sont « discriminés » ?
- Italie : L’adoption d’un enfant par le compagnon de son père biologique validée par le tribunal
Le quotidien du médecin, Ariel Dumont (5/04/2017)