L’avortement est « strictement limité » en Corée du Sud et le ministère de la santé souhaite encore renforcer ces restrictions.
En théorie, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol, d’inceste ou de menace pour la santé de la femme. En pratique, dans un récent sondage, 1% seulement des femmes qui ont recours à une IVG entrent dans les conditions légales.
Selon la loi qui fait actuellement l’objet d’un recours devant la Cour Constitutionnelle, les médecins pratiquant des IVG hors du cadre légal risquent jusqu’à deux ans de prison. Depuis le début du mois, le ministère de la santé a durci des sanctions, elles sont susceptibles de suspendre la licence des médecins pour un mois, même sans condamnation pénale. Les instances coréennes qualifient l’avortement « d’action médicale immorale ».
L’Université coréenne des obstétriciens et des gynécologues, organisation professionnelle regroupant 2000 praticiens a entamé une grève des IVG pour protester contre ces mesures.
Le Figaro et Afp (29/08/2018)